Suisse : Il est possible de développer une agriculture sans pesticides

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Culture de légumes dans le parc-jardin du Goetheanum (Photo: Sebastian Jüngel)


LIBREVILLE, 20 juin (Infosplusgabon) -  L'École supérieure de science de l'esprit et de la Société anthroposophique du monde entier, basée à Dornach, en Suisse, a rapporté vendredi dans  un  communiqué de presse,  qu’une agriculture sans pesticides est possible ! ».

C’est  l’objet de la contribution de l‘agriculture biodynamique à la santé de la terre, en  témoigne la pratique de l‘agriculture biodynamique. Née il y a une centaine d‘années, elle s‘est ouverte à des cultures exigeantes comme les fruits, le coton, le vin, le café et les bananes.

« On peut nourrir la population mondiale avec des aliments issus de l‘agriculture biologique », affirme Ueli Hurter, agriculteur biodynamiste et co-responsable de la Section d‘Agriculture du Goetheanum*. Il ajoute : « C‘est possible si nous pratiquons l‘agriculture biologique, si nous consommons partout moins de viande et si nous maîtrisons le gaspillage alimentaire. », poursuit le  communiqué.

Benno Otter est jardinier biodynamiste. Avec son équipe, il cultive le parc jardin du Goetheanum sur une dizaine d‘hectares et n’a jamais recouru aux pesticides. Il explique que c’est possible à condition de se consacrer à un lieu sans lui imposer quelque chose dans le but de le contraindre. « Poser l’acte juste au bon endroit, c‘est se demander par exemple pourquoi cultiver de la vigne ici, au Goetheanum, alors qu‘il existe des endroits plus favorables et que cela demande plus d‘efforts que de cultiver par exemple des arbres fruitiers !» Les prairies offrent l’occasion d‘allier production et esthétique. La méthode de fauche permet de satisfaire les besoins des insectes, ceux des personnes en quête de détente et de nourrir les vaches en hiver.

 

Depuis son apparition dans les années 1920, l‘agriculture biodynamique a fait l’objet de nombreuses évaluations. Entretemps, des cultures délicates de fruits, coton, vin, café et bananes se sont ajoutées à la culture des céréales et des légumes courants. Outre la recherche d’alternatives aux pesticides, cela nécessite pour Ueli Hurter « un management global incluant par exemple le travail du sol, le choix des variétés, la fertilisation, la rotation des cultures et leur gestion. Il faut agir sur la partie en partant du tout ». Et d’ajouter : « Au-delà des paramètres analytiques et nutritionnels, l‘objectif est de créer un système nutritionnel global et donc un changement de système fondamental. »

*Le Goetheanum est le siège de l'École supérieure de science de l'esprit et de la Société

 

Personnes Contacts : Ueli Hurter, Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir. et Benno Otter, Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

 

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