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France : Raphaël Pitti, un urgentiste au sein de l’action (Le Républicain Lorrain)

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LIBREVILLE, 1er avril (Infosplusgabon) - Le Pr Raphaël Pitti, un Pied-Noir de 63 ans,  est un spécialiste de  la médecine de guerre, urgentiste, ex-commando marine. De retour de la Syrie, le Républicain Lorrain lui avait  consacré  en  mars  2013 un  reportage que vous pouvez lire en extension  via le lien en fin d’article.  Cette année-là, le  journal faisait l’écho  des actions de l'Union des organisations de Secours et Soins  Médicaux (UOSSM-France). Le Président de cette œuvre est le Professeur Raphaël Pitti qui continue à agir, en Syrie,  et à former du personnel soignant, car son statut de médecin militaire le lui permet. Huit années plus  tard,  nous  retrouvons, en outre, l’UOSSM, dans des camps de migrants en France.

 

 

Selon le quotidien régional français, basé à Woippy, dans la banlieue de Metz, le Dr Raphaël Pitti, lieutenant-colonel, est arrivé en 1991 à l’hôpital Legouest de Metz, en qualité de chef des départements anesthésie, réanimation et urgence. Il y installera une formation de médecine de guerre.

Parti à la retraite avec le grade de général, il est actuellement chef du service réanimation de la clinique de Gentilly à Nancy. Cet échange dans les rues d’Oran où il a passé son enfance le  prédestinait à  une  carrière  glorieuse : « Tu veux faire quoi plus tard ? », lui demande son ami, âgé de 15 ans, comme lui. « Je n’y avais jamais réfléchi et pourtant, c’est médecin qui m’est sorti, d’emblée, comme une évidence », se souvient Raphaël qui n’en démordra pas.

Le centre de gravité de la famille Pitti se déplace à Tunis, puis ce sera Oran où le père de Raphaël s’installe comme tailleur dans la confection. Raphaël y restera jusqu’à ses 19 ans, bien après l’Indépendance. L’enfance s’est déroulée dans un environnement placé sous la surveillance d’une armée omniprésente. La famille restera en Algérie après l’Indépendance.

« Cela a été une période très heureuse de ma vie, avec un afflux de coopérants, la société s’est ouverte, c’était une vraie révolution, cela a élargi de manière très importante mon esprit » , estime-t-il. Au lycée, ses copains algériens sont plus intéressés que lui par ce qui met le feu dans les rues de Paris en mai 1968.

Certains manifesteront dans les rues d’Oran. Arrêtés, ils seront privés de baccalauréat et envoyés d’office pour un service militaire de deux ans. Dans cet univers très politisé, lui se « sentait très chrétien » et fréquentait un groupe de réflexion et de parole animé par un prêtre. À 19 ans, il arrive à Nice pour faire médecine. Le diplôme est préparé dans le civil et la thèse présentée à l’armée où il s’est engagé dans les commandos marine.

Le Pr Raphaël Pitti multiplie les postes à l’étranger, prend du grade et rejoint l’antenne aéro-médicale qui le propulse dans les zones de front au Tchad, dans le Golfe, au Liban… Le Dr Raphaël Pitti, lieutenant-colonel, arrive en 1991 à l’hôpital Legouest de Metz, en qualité de chef des départements anesthésie, réanimation et urgence.

 

L'action  universelle  de l'UOSSM nécessite des moyens considérables et des  hommes  sur le  terrain pour aider ceux qui ont besoin d’assistance en matière de santé, notamment. Pour y parvenir, votre aide est plus que précieuse. L'UOSSM intervient dans 7 pays  et  dispose de plus de 2000 salariés nationaux et internationaux.

 

Apportez votre  soutien à l'Union des organisations de Secours et Soins  Médicaux via le lien : https://don.uossm.fr/soutenir/~mon-don.


Lire en extension  le  reportage  du Républicain Lorrain en 2013 et  consacré à Raphaël Pitti via  le  lien : https://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2013/03/10/medecin-de-guerre

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/MKJ/GABON2021

 

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