40% de la population libyenne travaillent dans la Fiction publique pour un coût de 58% des ressources de l'Etat

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Tripoli, Libye, 20 septembre (Infosplusgabon) - Le nombre pléthorique des fonctionnaires dans les administrations publiques en Libye représente l'un des plus grands défis auxquels sont confrontés les gouvernements libyens successifs, a annoncé le Bureau d'audit, assurant que le nombre d'employés dans le secteur gouvernemental a continué d'augmenter pour atteindre "environ 40% de la population travaillant dans la Fonction publique, dont les salaires représentent plus de 58% des ressources de l'État, ce qu'aucune économie ne peut résorber".

 

La Libye compte une population d'environ six millions d'individus, indique-t-on.

 

Dans son rapport publié en septembre courant, le Bureau d'audit, organe de contrôle étatique, a indiqué qu'il avait pris des mesures en coopération avec le ministère des Finances pour réduire les cas de fraude et de double emploi et les contrats de travail pour lesquels aucune indemnité n'est disponible, ou de nommer ceux qui sont encore mineurs ou ont dépassé l'âge de la retraite.

 

Le rapport a montré qu'avec la cessation de la plupart de ces violations en contrôlant les salaires et en constituant une base globale de données, les dépenses y afférentes ont été ramenées à environ 20 milliards de dinars (environ 14,49 milliards de dollars) entre 2014 et 2017, après avoir atteint 24 milliards de dinars avant la mise en œuvre de ces mesures.

 

Cependant, le Bureau d'audit a remarqué que ces mesures "se heurtaient à une négativité excessive de la part du gouvernement et de ses institutions", et sont même contournées par de nombreux organismes gouvernementaux qui continuaient de nommer sans avoir des emplois vacants.

 

Il a ajouté que certaines institutions avaient gonflé les salaires de leurs employés ou continuaient de transmettre les données de ceux dont la relation avec eux avait pris fin, soulignant que "cet excédent a été utilisé pour payer de nouvelles nominations ou des augmentations qui ont été décaissées sans aucun droit".

 

 

 

FIN/ INFOSPLUSGABON/AZS/GABON2020

 

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