Congo : Signature d’un accord de cessez-le-feu entre le gouvernement et l'ex-chef rebelle

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Brazzaville, Congo, 23 décembre  (Infosplusgabon) - Le gouvernement congolais, représenté par le conseiller à la sécurité du ministre de l’Intérieur, François Nde et l’ex-chef rebelle, le Révérend Pasteur Ntumi, par son représentant, Jean-Gustave Ntondo, ont signé samedi à Kinkala, chef-lieu du département du Pool, au Sud du pays, un accord de cessez-le-feu et de cessation des hostilités, en vue de mettre fin aux violences qui le secouent depuis le 4 avril 2016.

 

Les deux parties s’engagent pour le Pasteur Ntumi Bintsamou Frédéric à un cessez-le-feu et l'arrêt les hostilités, faciliter la saisie des armes détenues par les ex-combattants et les remettre aux institutions habilitées.

 

‘’Ne créer aucune entrave à tout le processus conduisant au rétablissement à l’autorité de l’Etat dans le département du Pool, à la libre circulation des personnes, des biens et des services dans ce département, notamment sur les rails, les routes nationales et secondaires et au déploiement de la force publique dans le département du Pool’’, figurent parmi les engagements que le pasteur Ntumi devrait respecter.

 

Le gouvernement congolais doit, pour sa part, garantir la sérénité, l’application et le parachèvement du processus de paix, la mise en place d’une Commission mixte ad ’hoc paritaire pour veiller à la paix et á l’application stricte du présent accord, le processus de démobilisation et de réinsertion professionnelle, sociale et économique des ex-combattants après la restitution des armes et l’allégement progressif du dispositif militaire sous le contrôle de la Commission ad‘hoc mixte-paritaire dans les zones de conflit.

 

Cet accord de cessez-le-feu a été conclu devant le ministre congolais de l’Intérieur et de la Décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou.

 

Le département du Pool connaît des violences depuis le 4 avril 2016, après que les ex-miliciens qui avaient attaqué les quartiers sud de Brazzaville, se sont repliés dans ledit département. Plusieurs personnes avaient fui leurs villages pour échapper aux violences et aux tortures exercées par les ex-miliciens ninjas, rappelle-t-on.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/IYT/GABON 2017

 

 

 

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