Le gouvernement burkinabè pour un "traitement diligent" du dossier du journaliste Norbert Zongo assassiné en 1993

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Ouagadougou, Burkina Faso, 13 décembre (Infosplusgabon) -  Le gouvernement du Burkina Faso espère un "traitement diligent" du dossier de l’assassinat du journaliste d’investigation Norbert Zongo le 13 décembre 1998, a déclaré mercredi son porte-parole, Rémis Fulgance Dandjinou.

 

 

"Il reste aujourd’hui la quête de la vérité et de la justice pour Norbert Zongo, pour laquelle, le gouvernement espère un traitement diligent au regard des évolutions du dossier", a notamment indiqué M. Dandjinou à l’occasion du 19ème anniversaire de l’assassinat du journaliste.

 

Ministre de la Communication, Rémis Fulgance Dandjinou, par ailleurs journaliste de profession, a affirmé que "désormais, l’espoir de tous reste le dénouement judiciaire de ce dossier qui constituera le plus grand hommage qui puisse être rendu à la mémoire de Norbert Zongo".

 

"Je voudrais associer ma voix à celles de tous, pour rendre un hommage mérité à la mémoire de ce confrère engagé. Son combat a porté ses fruits à travers l’engagement citoyen de la jeunesse et l’exigence de redevabilité devenue une condition sine qua non de l’action administrative et politique", a ajouté M. Dandjinou.

 

Alors qu’il enquêtait sur une affaire impliquant François Compaoré, frère cadet de l’ex-président, Blaise Compaoré, alors au pouvoir, Norbert Zongo a été retrouvé mort calciné, le 13 décembre 1998, avec trois de ses compagnons.

 

19 ans après, la justice n’a toujours pas été rendue. Le dossier était en souffrance sous le règne de Blaise Compaoré, mais les autorités de la transition politique de 2015 ont relancé le processus et un mandat d’arrêt international a été lancé contre François Compaoré depuis mai 2017.

 

C’est ainsi que, le 29 octobre dernier, François Compaoré sera arrêté à l’aéroport Roissy Charles de De Gaulle en France, puis placé sous contrôle judiciaire.

 

Selon le ministère burkinabè de la Justice, son dossier d’extradition sera examiné ce mercredi, 13 décembre, par la justice française.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/JUP/GABON 2017

 

 

 

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