Le président égyptien et de l'UA appelle les institutions financières internationales à soutenir le développement en Afrique

Imprimer

Le Caire Egypte, 25 septembre (Infosplusgabon) - Le chef de l'Etat égyptien et président de l'Union africaine, Abdelfattah Al-Sissi a appelé les institutions financières internationales à soutenir le développement en Afrique lors d'un discours prononcé mardi devant la 74eme session de l'Assemblée générale des Nations unies à New-York.

 

 

Cité par la télévision d'état égyptienne, M. Sissi a notamment déclaré : "nous avons travaillé en tant que président de l'UA et en collaboration avec nos frères à consacrer le principe: les solutions africaines aux problèmes africains, destiné à faciliter l'adoption d'une approche globale pour le continent".

 

"Cette approche vise à la consécration de mécanismes de développement à travers une vision continentale basée sur les socles d'une histoire commune et d'un destin commun ainsi que la confiance dans nos capacités d'aller vers l'intégration et pour la primauté des intérêts de nos peuples", a ajouté le président égyptien.

 

Sur la base de cette vision, il a été créé un nouveau mécanisme au Caire, dénommé "centre de l'Union africaine pour la reconstruction et le développement " qui mettra l'accent sur la reconstruction des pays dans la période d'après crise, a indiqué M. Sissi.

 

Il a insisté sur la nécessité d'enlever le Soudan de la liste des pays qui soutiennent le terrorisme, en reconnaissant de la transformation positive enregistrée par ce pays et pour lui permettre de faire face aux défis économiques à travers une coopération avec les institutions économiques internationales.

 

Il a demandé aux institutions financières internationales, continentales et régionales à renforcer leur rôle dans le financement du développement en Afrique à de meilleures et douces conditions, affirmant que le continent africain est celui des opportunités susceptibles de devenir la nouvelle locomotive de l'économie mondiale, notamment après le lancement de la zone continentale de libre-échange et la mise en place d'une stratégie prometteuse pour les infrastructures.

 

Le chef de l'État égyptien a en outre insisté sur la nécessité d'un travail sérieux pour régler les limites actuelles qui empêchent les prises de décisions rapides du Conseil de sécurité, notamment en garantissant une représentation juste et équilibrée au niveau de l'instance, appelant à mettre fin à l'injustice dont est victime l'Afrique.

 

Il a précisé que l'Égypte a œuvré pendant des décennies pour renforcer et approfondir les liens de coopération avec les pays "frères" du bassin du Nil avec lesquels elle est liée par un destin commun, regrettant l'échec des négociations sur le barrage "La Renaissance" menées avec l'Ethiopie.

 

Malgré cet échec, l'Égypte continue d'espérer à la réalisation d'un accord qui assure les intérêts communs des peuples du fleuve du Nil bleu en Ethiopie, au Soudan et en Egypte, a-t-il dit, affirmant que la poursuivre du blocage de ces négociations aura des conséquences négatives sur la stabilité et sur le développement de la région en général et de l'Égypte en particulier.

 

La résolution des crises actuelles héritées du passé est une nécessité pour tout travail sérieux destiné à la construction d'un système international plus efficace, citant, à cet égard, la question palestinienne. Sans une solution juste à ce conflit basé sur les résolutions légales internationales créant un Etat palestinien indépendant avec comme capitale Qods orientale, ne signifie pas seulement la poursuite de la souffrance du peuple palestinien mais aussi la poursuite de la période de destruction des capacités et des ressources à la disposition des peuples du Moyen-Orient, a averti M. Sissi.

 

L'adoption de solutions inclusives pour les conflits est une nécessité absolue pour la mise en place d'un système international multilatéral, a encore plaidé le président de l'UA, affirmant que cela est aussi valable pour la crise libyenne qui frappe au quotidien le peuple "frère" de la Libye.

 

Il est nécessaire d'arrêter ce conflit armé pour lequel il faut trouver une solution inclusive à travers le respect total du plan onusien adopté par le Conseil de sécurité en octobre 2017, tout en rectifiant le déséquilibre flagrant dans la répartition des richesses et du pouvoir, a encore dit M. Sissi plaidant pour l'unification des institutions étatiques de ce pays, l'éradication des milices et l'arrêt de l'intervention des forces étrangères.

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/PLM/GABON2019

 

 

© Copyright Infosplusgabon