La Guinée, décidée à combler son retard dans les NTIC

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Conakry, Guinéen 17 févvrier (Infosplusgabon) - Soucieux de révolutionner les Nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC), le gouvernement guinéen a investi entre 2011-2018 la somme astronomique de 3. 073 milliards de francs guinéens, a-t-on appris vendredi de source officielle.

 

 

L'évolution fulgurante des postes et télécommunications en Guinée est indispensable, a dit le directeur général adjoint de la Société de gestion du Backbone (SOGEB), Mamy Diaby, ajoutant que le pays est déterminé à créer ses propres infrastructures en vue de posséder l’Internet de qualité.

 

La construction des infrastructures, a-t-il expliqué, a pour but de satisfaire les opérateurs de téléphonie qui ont droit à des coûts préférentiels en vue de satisfaire les consommateurs.

 

"Cela permettra à nos étudiants de suivre les cours à l’intérieur du pays dans la mesure où nous mettons l’accent sur l’éducation. L’employabilité des jeunes est aussi notre préoccupation, notamment le recrutement des ouvriers, des techniciens, des ingénieurs, des commerciaux", a-t-il indiqué, ajoutant que la révolution technologique est comme un train que nous sommes obligés de suivre.

 

Selon le patron de la SOGEB, la Guinée a le coût le moins cher de la téléphonie dans la sous-région, assurant que ceci permet d’accompagner les jeunes qui sont dans la création des start-up. Ce qui explique les nombreux chantiers en cours à plusieurs endroits du pays dans la perspective d'installer prochainement 4.000 km de fibre optique couvrant toute l'étendue du territoire national.

 

Dans l'optique de faire émerger la Guinée, le gouvernement soutient avoir jugé nécessaire de procéder à la restructuration des services de la régulation, notamment l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT), la Guinéenne de la bande (GUILAB), opérateur d’infrastructure pour la gestion des ressources du câble sous-marin, la SOGEB pour la gestion et l’exploitation du backbone national par fibre optique, entre autres.

 

Le débit moyen de la connexion internationale, fait-on observer, a progressé de 5 kbits/s, atteignant 84,70 kbits/s, soit un accroissement de 1694%. Les performances enregistrées dans les différents secteurs ont permis la création de 10.000 emplois directs et indirects.

 

On rappelle qu'en 2010, selon les services des Postes et télécommunications, il y avait moins de 100 localités (préfectures, sous-préfectures) couvertes par la téléphonie mobile 2G, alors que de nos jours, toutes les préfectures et sous-préfectures et 79% des districts sont couverts par la 2G et la 3G.

 

Les responsables du ministère des Postes et des Télécommunications estiment qu’en 2010, le cadre légal et réglementaire était décalé des réalités, un taux de couverture du territoire national des réseaux mobiles de près de 15% seulement, un taux de pénétration de la téléphonie mobile à 40%, une très mauvaise qualité des interconnexions entre les opérateurs téléphoniques, entre autres.

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/BBL/GABON2019

 

 

 

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