Belgique : Conférence internationale sur le Processus de Kimberley de certification des diamants

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Bruxelles, Belgique, 12 novembre (Infosplusgabon) - Le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders a ouvert, lundi à Bruxelles, la Conférence annuelle du Processus de Kimberley, plateforme mondiale, à laquelle ont adhéré plus de 90 pays et organisations, pour lutter contre le trafic illégal de diamants.

 

 

Placée sous la présidence de l’Union européenne qui assurera en 2019, la présidence tournante du Processus de Kimberley, cette rencontre qui se tiendra toute la semaine à Bruxelles, réuni les représentants des pays membres du Processus de Kimberley, les délégués de l’industrie, les organisations internationales, ainsi que des membres de la société civile.

 

Dans le discours qu’il a prononcé à l’ouverture de ces assises, le ministre belge des Affaires étrangères a tenu à souligner que le Processus de Kimberley s’est révélé «un partenariat réussi et efficace» entre les autorités publiques, l’industrie et la société civile à travers la planète pour éviter que les diamants issus des zones de conflits soient mêlés au commerce légitime de diamants bruts.

 

Mais, a-t-il fait observer, un travail important reste à faire non seulement pour éradiquer complètement les diamants de conflits, mais aussi pour inscrire le commerce du diamant dans la voie de la transparence et de la durabilité.

 

En raison du rôle central joué par la ville d’Anvers, qui demeure le plus grand marché mondial de vente et d’achat de diamant avec un chiffre d’affaire annuel de plus de 80 milliards de dollars, la Belgique occupe une place importante dans le commerce mondial de diamant.

 

On rappelle à cet égard que c’est la Belgique qui a initié depuis 2002, le processus de certification de diamants ayant conduit à l’instauration du Processus de Kimberley auquel ont adhéré plus de 90 pays et organisations ayant permis que la part de diamants issu du trafic illégal passe de 15% à 0,2% à ce jour.

 

L’année dernière, 15 pays africains producteurs de diamants avaient participé à Bruxelles au sommet «African Diamond Conference» à l’issue de laquelle, ils ont réaffirmé leur volonté de renforcer le Processus de Kimberley.

 

La deuxième édition de «African Diamond conférence» se tiendra, l’année prochaine, en Afrique du Sud, s’est réjoui le ministre belge des Affaires étrangères, Didier Reynders.

 

Il a conclu en soulignant que la lutte contre les diamants du sang (blood diamond) et les efforts en faveur de la bonne gouvernance mondiale du secteur des diamants, s’inscrivent dans le cadre de l’engagement continue de la Belgique pour donner forme au débat mondial sur les ressources naturelles, souvent lié aux questions de paix et de sécurité.

 

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