Reconduction de l'appui financier de l'Initiative Fonds français Muskoka à la Côte d'Ivoire

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Abidjan, Côte d'Ivoire, 18  mars  (Infosplusgabon) - La Côte d'Ivoire va bénéficier pour la période 2018-2022 de la reconduction de l'appui financier d'un montant de près de deux millions de dollars de l'Initiative Fonds français Muskoka (FFM), a-t-on appris vendredi, de source médicale.

 

Cette annonce a été faite au terme de la réunion tenue le 15 mars des agences du Système des Nations unies - OMS, UNICEF UNFPA et ONU-Femmes - impliquées dans la mise en œuvre de l'Initiative Muskoka en Côte d'Ivoire.

 

Les modalités de cet appui seront déterminées incessamment.

 

En attendant, à l’issue des échanges qui ont suivi la présentation des réalisations et des résultats obtenus lors des sept premières années de mise en œuvre de l’Initiative FFM (2012 - 2018), il a été demandé à la Côte d'Ivoire de produire un rapport couvrant cette période.

 

Ce rapport devra montrer l’impact de l’Initiative en Côte d’Ivoire, notamment l’évolution de la situation de la mère et de l’enfant au cours de la période d'exécution 2012 à 2018, tout en faisant ressortir les tendances.

 

Par exemple, il s'agit de démontrer comment le renforcement des capacités des agents de santé communautaire ou des prestataires de soins dans les districts de santé, a pu sauver des vies et combien de vies ont été sauvées.

 

La reconduction de l'Initiative FFM en Côte d'Ivoire intervient dans le cadre de la seconde étape  d'une mission de haut niveau de l'OMS, débutée le 14 mars dans ce pays dont l'agenda comprend le lancement du réseau national de la qualité des soins maternels et néonatals, et la diffusion des nouvelles directives sur la santé maternelle, néonatale, les Infections sexuellement transmissibles (IST) et la planification familiale de l'OMS .

 

L'Initiative FFM vise la réduction de la santé maternelle, néonatale et infantile.

 

Lors du sommet du G8 de Muskoka, au Canada en juin 2010, la France s’est engagée à augmenter sa contribution à la santé reproductive, maternelle, néonatale et infantile (SRMNI) de 500 millions d'euros additionnels sur la période 2011-2015 (soit 100 millions d'euros par an) dont 95 millions d'euros sur cinq ans (soit 19 millions d'euros par an) pour soutenir le travail conjoint de quatre agences des Nations unies (l’OMS, l’ONU Femmes, l'UNFPA et l'UNICEF).

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/OPK/GABON 2018

 

 

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