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Trois morts et seize blessés lors des affrontements armés près de l’aéroport de Tripoli

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Tripoli, Libye, 15  janvier (Infosplusgabon) -  Au moins trois personnes ont été tuées et seize autres blessées lors des affrontements qui ont éclaté lundi matin entre les forces de Bachir "Al Bagara" et les troupes de la Force spéciale de dissuasion près de l’aéroport de Maitigua (banlieue est de Tripoli) qui a été fermé, a annoncé le directeur de l'hôpital de campagne à Tripoli, Abdel Dayem al-Rabti.

 

L'hôpital n'a pas donné l'identité des blessés ou des morts ni précisé à quel camp appartiennent les victimes, a indiqué une source qui précise que l’état d'urgence maximum a été décrété dans l’établissement sanitaire.

 

La milice de Bechir "Al Bagra" a attaqué lundi matin la base militaire de Maitigua située près de l’aéroport qui porte le même nom, qui est contrôlé par la Force spéciale de dissuasion relevant du ministère de l’Intérieur, rappelle-t-on.

 

Des sources sur place dans la zone des combats ont affirmé que le trafic aérien à l'aéroport international de Maitigua s'est arrêté en raison de l'intensité des affrontements au cours desquels ont été utilisés divers types d'armes, notamment de l'artillerie lourde et des chars.

 

La Force spéciale de dissuasion a déclaré que "les forces relevant de Bachir "Al Bagara", a attaqué l'aéroport international de Maitigua", affirmant que parmi les assaillants "figurent des criminels recherchés par la Force de dissuasion après leur évasion et leur enrôlement par la milice".

 

Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook lundi, la Force spéciale de dissuasion a déclaré qu’il "a été procédé au traitement avec ces criminels jusqu’à ce qu’ils soient repoussés de l’aéroport de Maitigua et de la prison où se trouvent plus de 2.500 détenus dans diverses affaires".

 

On rappelle qu’en octobre dernier, la même zone a connu des affrontements meurtriers tout au long d’une journée après le décès d’un habitant du quartier, tué par la Force spéciale de dissuasion qui l’accuse d’être un dealer.

 

Régulièrement, la capitale libyenne, Tripoli, est le théâtre d’affrontements entre groupes armés rivaux, perpétuant le chaos sécuritaire alors que l’impasse politique du processus se poursuit malgré un plan de sortie de crise proposé en septembre dernier par l’émissaire de l’ONU en Libye, Ghassan Salamé.

 

Une situation qui a poussé les protagonistes libyens à s’orienter vers l’organisation d’élections dont les préparatifs vont bon train mais sans garantie qu’elles régleront définitivement la crise dans le pays même si elles déboucheront sur une nouvelle légitimité issue des urnes.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/VCF/ GABON 2018

 

 

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