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La Nouvelle société civile congolaise attend un signal fort de l’ambassadrice des Usa à l’Onu

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Kinshasa, Rd Congo, 26 octobre (Infosplusgabon) -  La Nouvelle société civile congolaise (Nscc) attend un signal fort de la part de la représentante permanente des Etats-unis à l’ONU, Nikki Haley, pour faire pression sur les autorités congolaises afin qu'elles organisent les élections le plus vite possible pour que les Congolais puissent se choisir leurs nouveaux dirigeants, a déclaré jeudi à la presse, Jonas Tshombela, coordonnateur de la Nscc.

 

Pour Tshombela, la Nscc attend que Mme Nikki puisse rappeler aux autorités congolaises l’appui des Nations unies à l’Accord du 31 décembre 2016 et faire pression sur la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), qui adopte une position partisane.

 

« Nous attendons également un signal fort de l’administration électorale pour que la Ceni puisse se ressaisir », a-t-il souligné.

 

Mme Nikki Haley est arrivée mercredi soir à Kinshasa pour un séjour de 48 heures en République démocratique du Congo (RDC). Selon des sources officielles, la diplomate américaine rencontrera le Président Kabila, des responsables politiques de l’opposition, des acteurs de la société civile, les casques bleus de l’ONU, ainsi que les réfugiés et les personnes déplacées.

 

Peu avant cette tournée, rappelle-t-on, Nikki Haley avait exhorté, dans une tribune publiée sur le site de CNN, la RDC et le Soudan du Sud à manifester plus d’empressement dans la recherche de solutions pacifiques à leurs crises respectives, au risque de se voir couper l’aide américaine.

 

Sa mission, avait-elle souligné, a notamment pour objectif de voir ce qui peut être fait pour les personnes déplacées internes évaluées maintenant à près de quatre millions en RDC, la plus importante population déplacée de toute l’Afrique.

 

Elle avait aussi déploré l’absence de progrès en RDC et au Soudan du Sud vers des solutions politiques pour mettre un terme à la violence.

 

Après l’élection, le 16 octobre dernier, de la RDC au Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Mme Nikki Harley avait déclaré qu’il était incompréhensible que ce pays, reconnu pour sa répression politique, sa violence faite aux femmes et aux enfants, ses arrestations et détentions arbitraires, ses homicides et disparitions illégales, puisse être élu pour travailler au sein de l’institution la plus importante pour les droits de l’homme.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ALK/GABON 2017

 

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