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COTE D'IVOIRE : L'audition de l'ex-chef d'état major de Laurent Gbagbo et l'attaque d'un commissariat de police dans la presse ivoirienne

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ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 27 septembre (Infosplusgabon) -  Les quotidiens ivoiriens ont abondamment commenté mercredi l'audition de l'ex-chef d'état major de l'armée ivoirienne, le général Philippe Mango, au procès de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale (CPI).

 

"2ème coup de tonnerre à la CPI hier, Mangou décapite le régime Gbagbo" (Le Nouveau Réveil), proche du PDCI de Henri Konan Bédié. "Mangou est un garçon pile" (Le Patriote), proche du RDR d'Alassane Ouattara. "Mangou se déchaîne contre Gbagbo et Blé Goudé" (L'Inter), indépendant. "Mangou pilonne et enfonce Gbagbo et Blé Goudé" (Soir'Info), indépendant.

 

Ces titres se rapportent aux propos tenus devant la CPI par le général Philippe Mangou qui se présente comme un "témoin à charge important" et qui affirme avoir vu pendant la crise post-électorale chez le président Laurent Gbagbo 05 véhicules pleines de mercenaires.

 

Le général Mangou indique avoir encouragé en vain Laurent Gbagbo à démissionner au plus fort de la crise post-électorale.

 

"Pour avoir demandé à Gbagbo de démissionner, on a voulu me tuer , Blé Goudé est venu me donner le baiser de la mort", soutient Philippe Mangou qui précise que "Gbagbo n'a eu aucune compassion quand sa résidence a été attaquée".

 

Notre Voie, journal de l'opposition, reprend une phrase du général Mangou:"le président Gbagbo devait être tué".

 

Le journal revient sur le témoignage de l'ex-CEMA, concernant la décision de la France de bombarder la résidence de l'ex-président Laurent Gbagbo.

 

Les journaux barrent leur Une par le refus de la liberté provisoire au président Gbagbo par la CPI.

 

Les journaux ont également évoqué l'attaque du commissariat de police de Abobo où des armes ont été emportées par les assaillants.

 

L'Inter révèle que "deux kalachnikovs et un pistolet automatique" ont constitué le butin des malfrats et rappelle que cette attaque "intervient trois semaines après l'assaut sur la brigade de gendarmerie de Songon.

 

Pour Soir'Info, "des combattants mystérieux resurgissent et frappent un commissariat de police".

 

Ce journal s'explique difficilement ce qui s'est passé hier au 34ème arrondissement d'Abobo

et indique que de deux pistolets automatiques et d'une kalachnikov emportés, alors que Notre Voie, parle de "deux kalachnikovs, un pistolet automatique et une forte somme d'argent".

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ABN/GABON 2017

 

 

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