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Regain de tension à Tripoli quelques heures avant une manifestation controversée

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TRIPOLI, Libye, 25 septembre (Infosplusgabon) - La capitale libyenne, Tripoli, retient son souffle ce lundi, quelques heures avant une manifestation populaire controversée à laquelle a appelé un homme d'affaires libyen résidant à l'étranger, Abdel Basset Akitit, pour dénoncer et se révolter contre la situation de chaos dans le pays.

 

La tension était vive dans les rues de la ville où un déploiement sécuritaire sans précédent a été ordonné par les autorités qui ont annoncé la fermeture de la place des Martyrs, en plein centre ville de Tripoli, lieu de rassemblement traditionnel dans la cité.

 

M. Aktit qui a reçu le soutien du Mufti controversé de la Libye, Saddok Ghariani, a annoncé qu’il participera à la manifestation sur la place des Martyrs dans la capitale Tripoli, lundi soir, dans le cadre d'un mouvement pacifique, selon une vidéo diffusée sur des sites de réseaux sociaux libyens.

 

Le lundi matin, les pages des sites de réseaux sociaux ont publié des images de l'intriguant homme d’affaires libyen, qui a suscité une controverse récemment après son appel à manifester sur la place des Martyrs à Tripoli.

 

Abdelbaset Akitit a appelé les Libyens à se manifester le 25 septembre sur la place des Martyrs afin que le monde entende les Libyens et les regarde, soulignant que l'événement sera surveillé et suivi par les organisations internationales de défense des droits de l'homme.

 

Pour sa part, le directeur de la sécurité de Tripoli, le colonel Salaheddine al-Samoui, a réaffirmé que la place des Martyrs est toujours fermée lundi et que les manifestations annoncées ce lundi sont toujours interdites.

 

Il a demandé aux citoyens de respecter les instructions de la direction de la sécurité, soulignant qu'il a informé l'activiste politique Abdel Basset Aktit, qu’il a rencontré lors de son arrivée à l'aéroport de Maitigua, d’annuler la manifestation.

 

Le colonel al-Samoui a indiqué, d’un autre côté qu’il allait faire assumer au procureur général les conséquences de violations ou d'excès qui pourront survenir lors de la manifestation, soulignant que la direction ne permettrait aucune attaque contre les biens ou contre les forces de sécurité dans la capitale, Tripoli.

 

Les Libyens croupissent dans une insécurité et des conditions de vie draconiennes depuis la chute, en 2011, du régime de Mouammar Kadhafi et avec lui les structures de l’Etat libyen, rappelle-t-on.

 

De crise en crise, les Libyens ont vu leurs conditions de vie se dégrader au fur et à mesure.

 

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AYR/GABON 2017

 

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