AFGHANISTAN : Une physiothérapeute du CICR tuée par balle

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GENEVE, 11 septembre (Infosplusgabon) - Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est profondément attristé par la mort, ce lundi, d’une de ses physiothérapeutes en Afghanistan.  Lorena Enebral Perez, âgée de 38 ans et de nationalité espagnole, se trouvait au centre de réadaptation du CICR à Mazar-i-Sharif quand elle a été tuée par balle, apparemment par un patient.

 

Le travail de Lorena consistait notamment à aider des enfants, des femmes et des hommes amputés ou atteints d’autres handicaps à réapprendre à marcher ou à se nourrir sans aide.

 

« Toujours pleine d’énergie et rieuse, Lorena était notre rayon de soleil au bureau de Mazar. Nous avons le cœur brisé aujourd’hui », déclare Monica Zanarelli, cheffe de la délégation du CICR en Afghanistan. « Lorena était une physiothérapeute compétente et attentionnée envers ses patients, notamment les enfants. Son décès nous rappelle de manière cruelle que la violence peut faire basculer nos vies à tout moment. »

 

Les collègues de Lorena la décrivent comme une professionnelle dévouée à son travail et à ses patients. Ils se rappelleront surtout sa personnalité rayonnante et son large sourire.

Les autorités afghanes ont informé le CICR que l’auteur des tirs avait été arrêté.

En Afghanistan, des équipes du CICR aident les personnes amputées ou atteintes d’autres handicaps à mener une vie active grâce à la réadaptation physique, l’éducation, l’emploi et le sport.

 

Nos sept centres de réadaptation traitent des centaines de milliers de patients et produisent chaque année plus de 19 000 prothèses de jambe ou de bras et autres appareillages orthopédiques.

La mort de Lorena est une nouvelle tragédie après le meurtre, en février dernier, de six collaborateurs du CICR dans le nord de l’Afghanistan. Lors de cette attaque, deux membres du personnel avaient été enlevés et n’ont été libérés qu’il y a six jours, après avoir passé presque sept mois en captivité.

 

Et trois jours avant Lorena, un chauffeur de camion du CICR a lui aussi été tué par balle au Soudan du Sud. Cette série de fusillades remplit l’ensemble du CICR d’indignation et de chagrin, mais met aussi en évidence les dangers bien réels qu’encourent ses effectifs dans le monde entier.

 

Le CICR a lancé cette année une campagne publique pour rappeler à chacun que ses collaborateurs sont des travailleurs humanitaires dont le seul but est d’alléger les souffrances des victimes de la guerre. Nous répétons aujourd’hui le message de cette campagne : nous ne sommes #PasUneCible. 

Visitez  le  site  www.cicr.org  ou suivez le CICR sur  facebook.com/icrc et twitter.com/icrc

 

 

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