Baisse de la production à 183.265 b/j totalisant des pertes de plus d'1 milliard de dollars

Imprimer

Tripoli, Libye, 13  février (Infosplusgabon) - La production de pétrole en Libye a chuté à 183.265 barils par jour (b/j) contre plus de 1,2 million de b/j début janvier, occasionnant des pertes résultant des fermetures "illégales" de ses installations pétrolières ayant atteint 1 milliard, 325 millions, 58 mille et 881 dollars, a annoncé, la Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC).

 

Dans un communiqué publié sur son site, la NOC a signalé qu'"elle continuait de fournir du carburant dans les régions de l'Est et du Centre en quantités suffisantes pour répondre aux besoins des citoyens. A cet effet, un pétrolier a commencé à décharger dans le port de Benghazi, mardi, tandis que les entrepôts de Tripoli et certaines des régions avoisinantes et du Sud souffrent toujours d'un manque d'approvisionnement en raison de la détérioration des conditions de sécurité".

 

La Compagnie pétrolière libyenne a expliqué que "la fermeture de la raffinerie de Zaouia, le 8 février, à la suite de la fermeture d'une vanne dans la région de Hamada sur le pipeline principal entre le champ pétrolifère d'Al-Charara et la raffinerie de Zaouia a entraîné un arrêt de la production du champ, ce qui devrait aggraver le problème de gestion, d'importation et de distribution de carburant".

 

La même source a ajouté que "le Trésor public a facturé des montants supplémentaires pour importer des quantités supplémentaires de carburant pour remplacer les quantités déficitaires de la production de la raffinerie".

 

La NOC a souligné aussi qu'"elle avait transformé l'un des réservoirs de pétrole du port pétrolier de Brega du réservoir de gasoil vers un réservoir de condensat, afin que le gaz ne s'arrête pas aux centrales électriques de Zueitina et au Nord de Benghazi".

 

La compagnie pétrolière a renouvelé son appel à mettre fin aux fermetures "irresponsables" et "illégales" de ses installations et à lui permettre de reprendre immédiatement les opérations de production.

 

Depuis le 18 janvier, des ports de pétrolier et des champs dans les régions du Sud, du Centre et de l'Est ont été fermés par l'Armée nationale libyenne dirigée par la maréchal Khalifa Haftar chargée de sécuriser ces sites pétroliers occasionnant des pertes de production de plus de 800.000 b/j, soit 55 millions de dollars de pertes quotidiennes.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/AUP/2020

 

 

© Copyright Infosplusgabon