Bannière

[ Inscrivez-vous ]

Newsletter, Alertes

Le ministre nigérien de la Santé publique pour une intégration de la médecine traditionnelle dans le cursus universitaire

Imprimer PDF

Niamey, Niger, 7 septembre (Infosplusgabon) - Le ministre nigérien de la Santé Publique,  Idi Illiassou Maïnassara, a plaidé ce vendredi pour plus de valorisation de la médecine traditionnelle par son intégration dans le cursus des étudiants des Sciences de la Santé au niveau des Universités africaines.

 

 

"Au Niger, un pas a été déjà franchi par l’intégration des modules de formation de la médecine traditionnelle, depuis 2007, dans les écoles de Santé, au niveau de la faculté de la Pharmacie où des cours sur les plantes médicinales sont dispensés", a indiqué le Dr. Illiassou au cours du lancement des activités de la Journée africaine de la médecine traditionnelle.

 

Placée sous le thème "Intégration de la médecine traditionnelle dans le cursus des étudiants des sciences de la santé dans les universités de la Région africaine", la Journée africaine de la médecine traditionnelle est organisée par l’Association des tradipraticiens du Niger, en collaboration avec le ministère de la Santé Publique et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

 

Ce thème, a souligné le ministre de la Santé Publique, est une opportunité offerte aux pays africains, comme le Niger, de prendre des mesures idoines visant à développer la pharmacopée traditionnelle.

 

Cette médecine traditionnelle, a-t-il soutenu, constitue pour l’Afrique, en général, et le Niger, en particulier, un patrimoine très riche, car elle a fait ses preuves dans la prise en charge des cas de certaines maladies qui constituent un problème de santé publique.

 

Selon l’OMS, la médecine traditionnelle est la somme de toutes les connaissances, compétences et pratiques reposant sur les théories, croyances et expériences propres à différentes cultures, qu’elles soit explicables ou non, et qui sont utilisées dans la préservation de la santé, ainsi que dans la prévention, le diagnostic et l’amélioration ou le traitement des maladies physiques ou mentales.

 

Pour sa part, le président de l’Association des tradipraticiens du Niger, Habou Mahaman, a exhorté les tradipraticiens à être plus solidaires, afin de donner à ce métier qui permet d’alléger les souffrances des personnes qui sont dans le besoin, ses lettres de noblesse.

 

Il leur a demandé d’être honnêtes et transparents envers leurs patients et aux enseignants-chercheurs d’être compréhensifs et coopératifs, afin d’aider les tradipraticiens à atteindre leur objectif de mettre à la disposition de la population des produits sains et propres qu’on peut vendre dans les pharmacies.

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/POU/GABON2019

 

 

© Copyright Infosplusgabon

 

Qui est en ligne!

Nous avons 4154 invités en ligne

Publicité

Liaisons Représentées:
Bannière
Bannière

Newsflash