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Les archives de Sony publiées par WikiLeaks

LIBREVILLE, 20 avril (Infosplusgabon) –  WikiLeaks  a publié jeudi 30.287 documents des archives du groupe Sony, avec la possibilité d’y faire facilement des recherches et  cela, cinq mois après le scandale du piratage spectaculaire de Sony Pictures Entertainment (SPE).

 

 Dans un communiqué, le site lanceur d’alertes a précisé qu’il mettait à disposition ces documents  ainsi que 173.132 emails de, et vers, plus de 2.200 adresses de SPE qui, selon lui, relèvent “du domaine public”.

 On peut désormais y faire des recherches par nom, ou par mot clé. “Ces archives montrent les rouages d’une multinationale influente. C’est digne d’intérêt, et au centre d’un conflit géo-politique. Cela appartient au domaine public et WikiLeaks s’assurera qu’il le reste”, a ajouté Julian Assange, le rédacteur-en-chef de WikiLeaks.

  En novembre 2014, SPE, filiale du groupe japonais Sony, avait été victime d’un piratage massif de ses données. Les données personnelles de 47.000 employés et tiers, dont des vedettes, avaient été volées, ainsi que des documents financiers, scripts, courriels etc., dont certains avaient été mis en ligne illégalement, tout comme cinq films du studio.

 Les pirates avaient exigé que Sony Pictures renonce à diffuser la comédie sur le leader nord-coréen Kim Jong-Un, “L’interview qui tue!”, et la Maison Blanche avait accusé la Corée du Nord d’être derrière ce piratage, ce qui avait tendu un peu plus les relations entre les deux pays. Le film n’avait bénéficié finalement que d’une sortie limitée.

 “Certaines histoires sont sorties à l’époque, mais il n’était pas possible de faire des recherches dans les archives originales et elles ont été retirées avant que le public et les journalistes puissent gratter la surface”, a expliqué jeudi WikiLeaks.

 “Les archives Sony montrent qu’en coulisses, c’est une société influente” “Maintenant publiées dans un format où l’on peut faire des recherches, les archives Sony offrent un aperçu rare des rouages d’une grande entreprise multinationale secrète”, ajoute le communiqué, affirmant qu’on peut y voir les activités de lobbying du groupe et ses connections avec le parti démocrate américain.

 

 On y découvre notamment le PDG Michael Lynton, dinant avec le président Obama, et des employés collectant des fonds pour les démocrates, notamment le gouverneur de New York Andrew Cuomo. “Le travail connu de Sony est de produire des divertissements. Mais les archives Sony montrent qu’en coulisses, c’est une société influente, ayant des liens avec la Maison Blanche (il y a presque 100 adresses e-mail du gouvernement américain dans ces archives), avec une capacité d’influer sur les lois et les politiques, et avec des liens avec le complexe militaro-industriel américain”.

 

WikiLeaks est une association à but non lucratif dont le site web lanceur d'alerte publie des documents ainsi que des analyses politiques et sociales. Sa raison d'être est de donner une audience aux fuites d'information, tout en protégeant ses sources.

 

En novembre 2010, le site affirme : « les principes généraux sur lesquels notre travail s'appuie sont la protection de la liberté d'expression et de sa diffusion par les médias, l'amélioration de notre histoire commune et le droit de chaque personne de créer l'histoire. Nous dérivons ces principes de la Déclaration universelle des droits de l'homme. En particulier, l'article 19 inspire le travail de nos journalistes et autres volontaires ».

 

Les réactions que suscite WikiLeaks sont contrastées. La plupart de ses publications déclenchent de violentes polémiques et des intimidations au plus haut niveau. Le site a également dû faire face à des problèmes techniques et financiers qui menacent son existence même. Cependant, son action trouve aussi des défenseurs, y compris dans les pays francophones : le Parti pirate suédois qui, à l'été 2010, a proposé d'héberger gracieusement WikiLeaks ; Reporters sans frontières qui, en décembre 2010, a dénoncé la censure infligée à WikiLeaks ; La Quadrature du Net, citée par Julian Assange durant son séjour dans sa résidence surveillée en Angleterre, etc.

 

À partir de juillet 2010, les révélations de WikiLeaks sont relayées par de grands quotidiens nationaux, comme le New York Times, The Guardian, Le Monde, El Pais et Der Spiegel. Par la suite, d'autres médias ont eu accès aux informations, dans le cadre du Cablegate : Aftenposten en Norvège, 20 Minutes en France, Die Welt en Allemagne, Svenska Dagblad et en Suède, Politiken au Danemark et De Standaard en Belgique.

 

Le filtrage par ces médias permet de conférer aux révélations un style journalistique plus facile à appréhender et d'occulter d'éventuelles mentions dangereuses pour des particuliers,  rappelle-t-on.(Avec documents de  Wikipedia)

 

 

FIN/INFOSPLUSGABON/NBV/GABON 2015

 

 

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