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Crise de l'électricité en Libye: Fayez al-Sarraj monte au créneau

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Tripoli, Libye, 22 juillet (Infosplusgabon) - Le président du Conseil présidentiel du gouvernement d'union nationale, Fayez al-Sarraj, a mis en garde contre l'aggravation de la crise de l'électricité dans le pays et l'effondrement du réseau électrique, "si tout le monde ne coopère avec la Compagnie d'électricité", assurant que l'entreprise publique publiera les noms des régions "qui ne respectent pas les instructions" pour rationaliser l'électricité.

 

La Libye est confrontée depuis l'installation de l'été à une crise de l'électricité avec des délestages de plus de 8 heures d'affilée, ce qui a conduit la Compagnie générale libyenne d'électricité à répartir entre les villes des temps de coupures afin de mieux rationaliser l'électricité.

 

Cette mise en garde de M. al-Sarraj a été faite aux médias locaux relative à la crise de l'électricité et aux moyens de la résoudre, en présence du président directeur général de la Compagnie générale d'électricité, Abdelmajed Hamza, et directeur exécutif de la compagnie, Ali Sassi, publiée dimanche par le Bureau d'information du président du Conseil présidentiel du gouvernement de l'Accord national.

 

"La crise de l'électricité a des aspects techniques, administratifs et financiers", a-t-il ajouté, précisant que "sans la coopération de toutes les régions et municipalités et la mise en œuvre des instructions de la Compagnie générale d'électricité, le problème sera exacerbé".

 

Le président du Conseil présidentiel a demandé "à toutes les régions qui ne répondaient pas aux instructions auparavant de prendre l'initiative de répondre aux instructions", soulignant que "la compagnie générale d'électricité publiera les noms de ces régions récalcitrantes, afin que vous sachiez la vérité en toute transparence".

 

Il a mis en garde toutes les régions et les municipalités contre le fait de ne pas coopérer avec la Compagnie, indiquant que "la non mise en œuvre des instructions de la Société générale d'électricité donnera l'occasion à d'autres régions et municipalités de refuser elles aussi le rationnement de l'électricité, ce qui conduira à l'effondrement du réseau".

 

M. al-Sarraj a évoqué le rôle du Bureau d'Audit dans la crise actuelle de l'électricité, dont il a estimé qu'"elle ne devait pas se produire si les projets de construction de stations d'électricité présentés par la Compagnie d'électricité avaient été réalisés en urgence depuis un an avec une capacité de 1300 mégawatts (MW)".

 

M. al-Sarraj a souligné que le Bureau d'Audit a arrêté les travaux de ces projets "sous prétexte que le financement est un moyen d'instrument de fonds d'investissement interne, et l'idée que les fonds appartiennent aux générations futures et ne doivent pas être utilisés".

 

Le président du Conseil présidentiel a souligné que le financement des projets d'électricité "n'était pas contraire aux dispositions des règlements et le mandat du fonds d'investissement interne", ajoutant que "si le Bureau d'audit avait tranché à ce sujet lors de la présentation depuis l'année dernière, les stations auraient été prêtes à entrer en fonction maintenant, et  nous aurions évité les souffrances actuelles".

 

"De nombreux pays sont constamment à la recherche d'outils de financement internes pour surmonter leurs crises", a-t-il déclaré, demandant "à toutes les institutions de collaborer avec le gouvernement.

Il a annoncé l'existence d'une tentative de compléter ce financement via le "Fonds du Jihad" et par la Société générale pour les allocations d'électricité.

 

Il a réitéré que les travaux sur les projets d'électricité "n'ont pas été arrêtés et les efforts se poursuivent pour résoudre la crise", tout comme il a annoncé "la résolution du problème de gaz pour la station Zueitina".

 

Cela contribuera dans la production "d'une quantité entre 200 et 250 mégawatts, ainsi que d'entrer dans le réseau pour atténuer les souffrances dans la région occidentale" du pays.

 

Le président du Conseil présidentiel a  évoqué aussi la station d'Oubari, qui était dans sa phase finale, en soutenant que "sans les problèmes de sécurité qui ont eu lieu, nous aurions eu actuellement 600 mégawatts", soulignant qu'il y a une négociation avec les entreprises allemandes et turques pour reprendre leur travail et terminer le projet, dans l'espoir d'entendre de bonnes nouvelles dans les prochains jours à venir".

 

FIN/INFOSPLUSGABO/IFB/GABON 2018

 

 

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