La Banque centrale de Libye impose de nouvelles taxes sur les devises étrangères

Imprimer

Tripoli, Libye, 9  juin (Infosplusgabon) - La Banque centrale de Libye (BCL) a annoncé samedi des taxes sur les ventes de devises étrangères dans le cadre des trois mesures de réformes économiques convenues lors des récentes sessions de dialogue économique organisé en Tunisie.

 

Cette décision est intervenue après une réunion élargie, vendredi, en présence du gouverneur de la Banque centrale de Libye, Seddik al-Kebir, et du vice-président du Conseil présidentiel, Fathi al-Majbari, indique un communiqué publié sur la page officielle de la BCL.

 

Selon la Banque centrale, le cadre des réformes économiques se fera à travers trois voies, la première consistant à traiter le taux de change du dinar libyen en imposant des taxes sur les ventes de devises, en vue de rehausser sa valeur.

 

On rappelle que le dinar libyen a connu une chute vertigineuse ces dernières années en raison de l’insécurité et de la crise de liquidités dans les banques.

 

Les particuliers et les grandes entreprises et autres hommes d’affaires ne font plus de dépôt dans les banques.

 

Ainsi, le dinar s’échange aujourd’hui sur le marché noir à 6,70 contre 1 dollar, alors que le taux officiel est de 1,37 dinar pour 1 dollar.

 

Le communiqué indique que le deuxième cadre est de traiter le dossier des subventions étatiques, tandis que le troisième sera le mécanisme de compensation pour atténuer les répercussions et les effets des décisions des réformes économiques sur les moyens de subsistance des citoyens.

 

La réunion a convenu de poursuivre le travail entre les parties concernées, qui termineront à cet égard leur réunion dimanche.

 

Le président du Comité pour le développement des projets économiques et sociaux au Haut Conseil d'Etat, Mohamed Takala, a pris part à cette rencontre aux côtés d'un certain nombre de conseillers et de directeurs de départements à la Banque centrale.

 

Lors d'une réunion à Tunis, mardi dernier, M. al-Majabri a annoncé des mesures de réformes économiques, accompagnées "d'une augmentation des allocations annuelles en devises aux familles libyenne" et "la réactivation de la décision de payer l'allocation familiale et des enfants".

 

Le gouvernement doit commencer à expliquer le contenu et les détails des réformes économiques à tous les Libyens, indépendamment des différences politiques, selon M. al-Majabri.

 

FIN/INFOSPLUSGABON/ILK/ GABON 2018

 

 

 

© Copyright Infosplusgabon